Les Cent ans du LSC
1920- 1953 Les premières années du rugby local
C'est en 1920 que le Lombez Samatan Club voit le jour, peu après la Grande Guerre. Le club a perduré durant plusieurs années; en 1922, il a même été finaliste du championnat Armagnac Bigorre où il a seulement été battu par Aire-Sur-Adour.
En 1927, lors d'une rencontre opposant le LSC aux joueurs de Bordères sur l'Echez, l'arbitre est agressé par un des joueurs locaux. Suite à ce grave incident, le Lombez Samatan Club est disqualifié et radié du comité et c'est ainsi que les joueurs se dispersent dans les clubs voisins et que le rugby dans la vallée de la Save entre en sommeil pour quelques années.
Mais la volonté n'est pas altérée. En 1933, autour d'André Laffontan , des hommes courageux reprennent la main. C'est finalement en 1942 que le LSC renaît. Le "nouveau" club, qui réunit les deux villages, change de nom et s'appelle désormais Union Sportive Samatanaise Lombézienne (USSL).
Il a fallu seulement attendre l'année suivante pour voir le premier titre du club. En effet, lors de la saison 1943 - 1944, l'USSL devient champion des Pyrénées et d'Armagnac Bigorre 4ème série en s'imposant contre Beaumont de Lomagne. Par la suite, le club est champion des Pyrénées pour 4 années consécutives, de 1947 à 1951.
Lors de la saison 1950 - 1951, l'USSL bat en finale Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (commune d'Isère) ce qui l'amène à être champion de France de deuxième série. L'équipe est alors entraînée par Monsieur Faur, ancien arbitre très connu. Malheureusement, après une défaite en finale du championnat de France Honneur en 1952, Monsieur Faur quitte le club et son rôle d'entraîneur.
1953-1961 de l'USSL au LSC
En 1954, à cause de vieilles rivalités entre les deux villages, le club se sépare en deux avec, d'un côté, le Racing Club Lombézien, et de l'autre, l'Union Sportive Samatanaise. Étant donné que les meilleurs joueurs de l'ex-entente étaient Lombéziens (Lassave, Dambielle, Lacomme, etc.), le RC Lombézien devient champion de France de quatrième série tandis que l'US Samatanaise ne fait que survivre avec, à la présidence, le Docteur Benazeraf.
Durant cette période de séparation, le comité des Pyrénées évitait les rencontres entre les deux clubs tellement ils se détestaient. Ainsi, pour narguer leurs voisins, quand le Racing Club Lombézien gagnait, les joueurs faisaient un détour par Samatan en klaxonnant et l'Union Sportive Samatanaise faisait de même en passant par Lombez.
1961-1975 de la naissance du LSC à la Nationale
1961: naissance du LSC
Après de nombreuses réunions durant l'année 1960 où les exigences sont moins virulentes, la naissance du LSC est effective en 1961.
Afin d'éviter diverses tensions, il a fallu, pendant quelques années, équilibrer le bureau. Ainsi, il y avait Monsieur Barlan de Lombez, président ; Messieurs Brocas et Benazeraf de Samatan, présidents délégués ; Monsieur Belou de Samatan, secrétaire ; Monsieur Feuillerat de Lombez, trésorier ; etc.
Un autre problème se posait : celui des terrains. Mais celui-ci a été vite réglé puisque les deux villages ont tour à tour construit un terrain aménagé : le stade Pierre Brocas à Samatan et le stade Paul Vignaux à Lombez.
1961-1965: les premiers pas du LSC
C'est Jean-Louis Daubian qui a été le premier entraîneur à diriger l'équipe du LSC. Lui ont succédé Messieurs Vignals et Vignard qui ont amené les joueurs au titre de champion des Pyrénées lors de la saison 1963 - 1964.
1965-1967: l'accession en troisième division
Durant la saison 1965-1966, le club franchit un cap important: capitaine-entraîneur, joueur brillant, Breffel arrivé du TOEC, amènera ses joueurs jusqu'en 3ème division. Le club ne redescendra plus jamais en dessous de cette catégorie. Le 17 avril 1966, le LSC bat l'ASAP (actuellement ARAMITS) sur le score de 15 à 6 mais échoue ensuite en quart de finale du championnat de France face aux Béarnais de Monein.
1967-1968: l'accession en deuxième division
Pierre Arné a pris les rênes d'un club qui rentre dans une spirale positive. Les portes de l'accession à la 2ème division s'ouvrent à Saintes où le LSC l'emporte 11 à 3 face à une grosse équipe de Vincennes. C'est la montée. Mais la bande à Arné chute en quart de finale une fois encore face à Monein sur le score de 14 à 8.
1969-1970: l'accession en Nationale
Après 2 accessions en 3 ans le LSC est à une marche du sommet.
Après avoir écarté Soustons en 16ème de finale, Arné et sa bande voient arriver Orthez pour la montée. Dans un stade de Vic Fezensac plein et majoritairement rouge et blanc, le LSC l'emporte sur le score sans appel de 20 à 0.
1970-1971: la saison des "grands voyages"
Angoulême, Oyonnax, Romans, Racing Club de France et Toulon sont les adversaires de la poule du LSC.
Les joueurs montrent des valeurs de combat, de courage et de grande hospitalité. Ils en garderont d'ailleurs un très bon souvenir. Cependant, l'équipe ne compte qu'une seule victoire cette saison-là : 3 à 0 contre Oyonnax. C'est ainsi que le LSC est redescendu en fédérale 2.
1971-1975: la recherche d'une stabilité
Les entraineurs se succèdent et n'arrivent pas à stabiliser le navire. Les résultats sportifs en pâtissent; même si le LSC se qualifie certaines années pour le championnat de France, comme en 1974 où le club est éliminé en huitième de finale par le futur champion de fédérale 2 cette année-là (Castelsarrasin).
L'arrivée au club du jeune professeur d'histoire -géographie Henry Broncan remettra le navire à flots.
1973-1998: 25 ans de complicité Daubriac-Broncan
Pierre Arné n'a pas trouvé de successeur mais Henry Broncan arrive comme par magie au moment où justement le club a besoin d'un magicien. René Daubriac partagera lui la présidence avec Pierre Brocas de 1978 à 1982 et l'assurera seul de 1982 à 1995.
1975- 1976: le retour en nationale
En ce début de saison 1975-1976, le LSC est bien installé en 2ème division.
Après avoir écarté Thuir puis Castelnaudary, le LSC a rendez-vous avec Saverdun pour une nouvelle accession en division nationale. Enthousiastes à l'idée de retrouver le haut niveau, les joueurs soutenus par des supporters nombreux et fervents arrachent la victoire 15 à 4.
En quart de finale du championnat de France de 2ème division, le LSC ne peut vaincre l'équipe de Rodez s'inclinant 4 à 6.
1976- 1982: des affiches, des derbies, du lourd… en 1ère division groupe B
Le LSC va voyager et peut voyager avec un groupe très soudé à la tête duquel Henry Broncan prend ses marques. A Lombez et Samatan le rugby prend aussi sa dimension au delà de l'aire de jeu tant la passion déborde.
Grenoble, Montchanin, Le Boucau, Saint Claude, Albi, Pamiers et d'autres places fortes du rugby de cette période pourront constater combien il est difficile de venir s'imposer aux stades du bord de la Save.
1982- 1983: le retour en 2ème division
Après un bon parcours en phase de classement, le LSC s'incline dès le 32ème de finale à Saint Sever où Sainte Foy la Grande l'emporte 15 à 13.
1983- 1984: la chevauchée vers un titre qui échappe finalement au LSC
Le LSC finit premier de poule devant Saint Girons, L'Isle-Jourdain et Saint Lary.
Les seizièmes de finale se jouent à Saint Lary contre Saint Girons, très belle machine, bien huilée, emmenée par 2 grands joueurs Christian Vivès et Roger Viel.
Victoire sur le fil avec le drop de la victoire à la 107 ème minute de Joël Dupuy, du haut de ses 18 ans.
La montée en poche après sa victoire en huitième contre Millau, le LSC gagne le quart à Bedarieux contre Voiron: 20 à 10 avec 3 essais à 1. A l'issue d'une rencontre de grande qualité, la demi-finale est remportée contre Saint Claude qui s'incline 19 à 10.
La finale se déroule le 20 mai 1984 à Rodez contre Montélimar. Le LSC s'incline 15 à 9; ce fût le match des occasions perdues devant quelques 2000 supporters mais le LSC a gagné ce jour-là leur profonde estime
1984-1985: année des "j'aime le LSC"
La montée en 1ère division groupe B est synonyme d'oppositions nationales de fort calibre: Paris, Orléans, Niort, Périgueux, Hagetmau, le PUC et Cahors. Cependant les joueurs vont pouvoir compter sur un solide soutien de supporters nombreux (plus de 400 abonnés) et passionnés (les "j'aime le LSC "ont fleuri partout dans les 2 villages et dans les villages voisins).
Quatrième à mi-parcours, le LSC se qualifie et doit affronter en 16ème de finale l'équipe de Blagnac. Gagné sur le score de 9 à 6, le match ouvre la voie à la phase finale; ce sera Rodez, en 2 manches les 21 et 28 avril sur terrain neutre.
Au terme de 2 rencontres à couper le souffle, le LSC se qualifie et s'ouvre les portes du paradis.
Plus que le titre de champion, c'est l'issue du prochain match qui va apparaître comme déterminant puisque seront désignées alors les 4 équipes admises en groupe A, l'équivalent de l'actuel TOP 14.
Le dimanche 5 mai sur le stade de Colomiers, le LSC gagne 28 à 6 contre Castelnaudary l'équipe de Claude Spanghero. Alors que le FCA est battu par Marmande, c'est au LSC que revient l'honneur de représenter le Gers au plus haut niveau.
Le dimanche 12 mai, plus de 7000 spectateurs assistent à la demi-finale sur le stade de Bagnères de Bigorre. Hagetmau est favori et s'impose 15 à 12 après un véritable combat d'hommes.
saison 1985- 1986: le LSC est au paradis d'ovalie!
Depuis son retour en nationale, le LSC s'est habitué aux longues destinations dans un car aux soutes remplis de victuailles pour les arrêts de midi ou 17 heures: destinations Narbonne, Romans, Bagnères de Bigorre, Brive, Béziers, Stade Toulousain, Le Boucau, Mont de Marsan, Graulhet. On fait au mieux mais l'essentiel est ailleurs.
Le LSC se fait une réputation; les observateurs découvrent une équipe et son jeu: le culot, le panache et le savoir-faire.
1986- 1987: la saison d'une descente difficile à gérer
Henry Broncan passe le relais à Christian Carrère; Joël Dupuy est parti au Stade Toulousain mais les nouvelles équipes sont prêtes à relever le défi.
Après une première défaite à domicile (14 à 6) face à Saint Jean de Luz, le LSC bat Orthez 12 à 9 et réalise ensuite sa première performance de la saison en gagnant à Montauban 16 à 10. Mais nouvel arrêt, défaite à domicile contre Colomiers (10 à 9) et défaite à Valence d'Agen.
Rodez s'incline le dimanche suivant à Lombez 14 à 3 ce qui place le LSC à la 4ème place de la poule. C'est dire si les rencontres sont serrées.
Les matches retour vont permettre aux entraîneurs de non seulement pas risquer la relégation mais d'envisager la qualification.
1987-1988: le championnat à 80 clubs
80 clubs répartis en 10 poules; championnat en 2 parties; les 2 premiers de chaque poule reversés dans le championnat de France groupe A.
Le LSC se retrouve avec Lourdes, Nice, Saint Gaudens et Vichy. Invaincu au bout de 3 matches, le LSC, leader de la poule, doit aller à Nice où il s'incline 13 à 3.
La phase retour est plus compliquée: battus à Saint Gaudens et à Lourdes, les savistes se ressaisissent et sortent vainqueurs de Vichy à Samatan; ils attendent Nice pour la revanche! Le 15 novembre 1987, le LSC bat Nice 27 à 4.
Suite à une réclamation de Lourdes pour une absence de tampons médicaux sur les licences de Nice, ce dernier a match perdu avec zéro point. Dès lors le LSC passe 2ème, est qualifié et prend la place de Nice parmi les 32 meilleures équipes de l'hexagone. Le Président de la FFR officialise cette décision
Mais coup de théâtre: Nice fait appel…. et c'est bien Nice qui rencontrera Brive pour le premier match du championnat de France du groupe A. Sans commentaire!!
Le LSC reprend sa place dans le groupe B.
1989-1993: les années bonheur
La saison 1988-1989 a permis au LSC d'assurer sans difficulté son maintien et même d'écrire une belle page de son histoire en remportant à Gimont le huitième de finale du challenge de l'Espérance contre le FCA qui joue en groupe A.
Les saisons suivantes, le LSC joue au sein de poules régionales qui permettent de retrouver le goût des derbies; il est toujours à la hauteur de l'évènement.
En revanche au cours de la saison 1992-1993, dans une poule difficile qui compte Marmande, Montélimar, Mazamet, Voiron, Albi et Blagnac, le LSC ne peut éviter la rétrogradation en 2ème division.
1989-1993: les jeunes sont à l'honneur
Cette période voit se concrétiser les fruits du travail d'un club formateur:
- le 4 juin 1989, à Cuxac d'Aude les juniors Reichel deviennent champion de France contre Istres sur un score de 21 à 12,
- en 1990, sur la lancée de "ceux de 89", les juniors Crabos B remportent le titre de champion de France à Béziers face à Grenoble,
- en 1992, les cadets UFOLEP groupe A enlèvent le titre de champion de France à Beaune face à l'équipe de Bourg en Bresse (19 à 9),
- en 1993, les juniors Balandrade sont champions de France pour la deuxième fois face à Argelès sur mer. Vainqueurs également du challenge des provinces.
1995-2000: une page se tourne
1995: du rugby amateur au rugby professionnel
C'est au cours de l'été 1995 que le Board décide que le rugby, sport amateur par excellence, va adopter un statut professionnel. Ce moment aura une importance capitale pour des clubs comme le Lombez Samatan Club: désormais la capacité à jouer à tel ou tel niveau sera dictée non plus uniquement par le niveau sportif mais surtout par les moyens financiers dont pourra disposer le club.
C'est dans ce contexte que vont se dérouler les 3 saisons à venir.
1995-1996: accession en groupe B
Après un premier quart de finale perdu face à Pézenas, le LSC se voit offrir une deuxième chance qu'il va saisir opportunément.
Comme son père en 1976 à Fleurance pour la montée en nationale contre Saverdun, Pierre Henri
Broncan a pris place derrière la mêlée du LSC pour ce match de barrage contre Vinay gagné 17 à 11.
1996- 1997: accession en groupe A2
1997-1998 : une suprématie à défendre
De la saison 1997-1998, il faut retenir le match qui a opposé le LSC au FCA en challenge Yves du Manoir. Le stade Paul Vignaux est plein a craquer pour applaudir le succès 25 à 15 d'un LSC resplendissant et en réussite avec 5 pénalités réussies par Frédéric Martin … et aussi la roublardise d'Henry Broncan qui fait simuler la mêlée au grand dam de Jacques Fouroux.
Les auscitains sont privés du titre de champion du Gers mais vont le retrouver un mois plus tard en battant le LSC 29 à 18 au 3ème tour de la Coupe de France.
1998-1999: une saison en groupe A2
Une saison en groupe A2, sans Henry Broncan parti au FCA, après 25 ans passé au LSC. Patrick Miquel et Joël Beyria ont pris le relais comme entraîneurs et Gérard Chauché a poursuivi sa mission de Président.
Le LSC a des valeurs sûres qui montent, encadrés par les anciens. Mais la barre est haute et le club est à la peine chaque dimanche: il faut voyager et se frotter à des équipes pré- professionnelles comme Rumilly, le Stade Bordelais ou Montauban.
Néanmoins nos joueurs ont du tempérament et font montre de réactions d'orgueil à l'image de la victoire contre Tyrosse (16 à 13) qui permet au LSC de sauver sa tête en A2.
1999-2000: une poule de 10 difficile
Cédric Merchet a remplacé Mickaël Lebel parti au FCA.
Après un parcours très compliqué, le LSC se sauve une fois de plus sur le fil à l'issue d'une rencontre de maintien à Miélan contre Bagnères de Bigorre gagnée 19 à 9.
Mais déjà se pose la question: le LSC a -t-il sa place en Elite amateur?
2000-2001: la fin d'une période difficile
Avec Nice, Montélimar, Tours, Bourg en Bresse, Dijon, Albi, Balma, Graulhet, Valence d'Agen, Oloron et Strasbourg dans sa poule, notre modeste club gersois ne pouvait lutter à armes égales ni sportivement ni financièrement. Son maintien à un haut niveau était devenu impossible.
2000-2015: le LSC à la recherche de la stabilité
A l'orée de cette longue période de remise en cause et d'espoir, une nouvelle fois, une dernière fois, le "petit" du rugby français va connaître un jour de gloire mais surtout de fête en recevant le 6 février 2000 en huitième de finale de la coupe de France l'équipe du Stade français de Lièvremont, Marconnet, Landreau et autres internationaux. Dans un stade comble, les "petits" se sont accrochés et, peu importe le résultat, la fête fût belle et les jeunes enfants heureux de faire signer des autographes aux vainqueurs et notamment à Marc Lièvremont demeuré longtemps sur le terrain auprès des enfants de l'école de rugby.
2001- 2004: le LSC retrouve un championnat de Fédérale à sa mesure
Adieu aux longs déplacements partout dans l'hexagone, bienvenue aux poules géographiques, heureux de retrouver des clubs aux mêmes valeurs. Pierre CHAZE est à la présidence.
En 2001 les 40 ans du club sont fêtés dignement après une victoire et la qualification obtenues face à Mauléon.
La saison 2002-2003 voit le club échouer en huitième de finale du championnat de France.
Le maintien est assuré au cours de la saison 2003-2004.
2007- 2011: nouveau départ
Après une période 2004- 2007 difficile où le club frôle la rétrogradation, Jean-Pierre Laffontan tente de relever le défi et de constituer une nouvelle équipe. Personne ne se décidant à prendre la responsabilité du club, il faudra une forte implication de René Daubriac, alors maire de Samatan, pour réunir une équipe dirigeante et obtenir par ailleurs le retour de joueurs importants et la signature de nouveaux joueurs.
La saison 2007-2008 voit le LSC terminer à la 2ème place de la poule mais échoue en 16ème de finale contre le Boucau.
La saison suivante il s'offre la 1ère place devant Castanet, place de leader synonyme de possibilité de montée en fédérale 1. Mais sagement l'équipe dirigeante refuse l'accession.
La saison 2009-2010 permet au groupe de s'affirmer et de survoler le championnat. Malheureusement, le match de la montée joué à Beaumont de Lomagne est perdu 15 à 14 contre Blagnac suite à une pénalité dans les arrêts de jeu de la prolongation.
La saison 2010-2011 tournée vers les côtes méditerranéennes ( avec Sigean, La Nouvelle, Céret, Thuir Agde…) réserve des résultats étonnants et s'apparente aux montagne russes.
La qualification est néanmoins acquise mais le LSC est éliminé par Decazeville.
2011- 2015: l'ascension programmée
Jean-Pierre Laffontan a laissé la présidence et René Daubriac a repris du service. L'effectif est bon. Patrick Miquel et Henri Betuing accompagnés par Pascal Tanguy encadrent les séniors
Après 2 saisons de bon niveau, le LSC est sur les rails et peut avoir l'ambition de viser l'Elite amateur. Reste toutefois à consolider les finances du Club: l'Elite amateur exige des moyens financiers importants, ne serait-ce que par les longs déplacements qu'elle impose et le contrôle de la Direction Nationale Administrative du Contrôle de Gestion (DNGACG) veille à l'équilibre des comptes.
saison 2011-2013: qualification mais élimination par Saint-Sulpice sur Lèze.
saison 2012-2013: le LCS termine à la 1ère place de sa poule mais une fois encore est éliminé aux portes de la Fédérale 1 par Mauléon.
saison 2013-2014: Christophe Lafforgue prend l'entraînement des séniors. Après un beau championnat, le LSC retrouve sur sa route Saint-Sulpice sur Lèze qui remporte le match aller comme le match retour. Grande déception pour les supporters et amis du LSC.
saison 2014-2015: sera-t-elle la bonne?
Après un début de saison poussif, la 2ème partie du championnat laisse entrevoir une fin de saison pleine d'espoir. Après avoir battu difficilement Morlaàs, le LSC retrouve sur sa route le voisin de L'Isle Jourdain. Vrai derby de la Save, la foule est au rendez-vous tant au match aller qu'au match retour.
Le LSC remporte les 2 manches 23 à 21 et 35 à 16 et se propulse (enfin) en Elite amateur.
Le groupe est-il émoussé; a-t-il décompressé après les combats précédents? A Aire sur Adour, en quart de finale contre Anglet, il laisse passer sa chance de poursuivre pour aller au bout et perd un match tout à fait à sa portée.
2015-2018: le grand combat du LSC en Elite amateur
L'Elite du rugby amateur c'est du professionnalisme non officiel. Une réorganisation des divers échelons du club s'impose donc.
Eric Daubriac prend la présidence du club avec son père et Jacques Soulès.
L'encadrement des séniors est assuré par Christophe Lafforgue, entraîneur principal, accompagné de J. Balaguer, A. Breuil et L. Delassus. En Fédérale 1, la mêlée doit être efficiente.
La solution retenue c'est Yohan Marty ( joueur hors normes, pilier au plus au niveau avec le FCA...) qui prend en charge la mêlée et en particulier la préparation des piliers.
saison 2015-2016: la première saison en fédérale 1
Le LSC va en découdre avec Castanet, Rodez, le FC Auch Gers, Oloron, Blagnac, Bagnères de Bigorre, Agde, Mauléon et Nevers.
Après une défaite à domicile face à Castanet et une seconde à Rodez, le LSC reçoit le FCAG à Paul Vignaux. Affluence record, le rugby gersois est en fête. Logiquement le FCAG l'emporte après un match de qualité, joué dans un excellent esprit.
Un premier succès à domicile contre Agde précède le long déplacement à Nevers: club professionnel que tout diffère du Lombez Samatan Club. Match "chaud" dans la brune nivernaise qui va donner au match retour un piment particulier.
Le 24 avril, une foule venue de partout va assister à une belle revanche du LSC qui va dominer la grosse armada de Nevers. Ce n'est qu' à la suite d'une erreur d'appréciation d'un des 2 juges de touches, que l'USON arrachera la victoire.
La saison continue et progressivement Agde et le LSC apparaissent comme les plus faibles de la poule. Terminant 9ème de la poule, le LSC est sportivement relégué. Mais meilleur 9ème, il bénéficie d'un repêchage.
2015-2016: c'est aussi la Fédérale 1B qui est en haut de l'affiche
L'équipe de Johan Marty termine à la 3ème place juste derrière Nevers et le FCAG.
Après avoir battu Langon en huitième et Romans en quart, elle chute face à la belle équipe de Mauléon. Beau parcours pour cette équipe de copains!
2016- 2017: le LSC s'affirme
Christophe Lafforgue laisse ses fonctions d'entraîneur à Olivier Argentin.
La saison démarre par une victoire du LSC à domicile face à Bagnères de Bigorre (21 à 9). Mais la joie sera de courte durée: une réclamation de Bagnères portant sur des remplacements de joueurs aboutira à un match à rejouer à Lombez. Justice est rendue: le 2ème match comme le 1er est remporté par le LSC devant une nombreuse chambrée.
Le LSC ramène des points défensifs importants et gagne à Langon. Il va même jouer sa qualification avec Saint Jean de Luz; après un match magnifique, ce sont les basques qui l'emportent 34 à 33.
2017-2018: une saison particulière
Le club démarre la saison pénalisé de 8 points par les instances fédérales. En effet suite à un nouveau règlement défavorable aux "petits clubs", le LSC ne peut présenter une équipe juniors Balandrade autonome.
Grâce à un engagement exemplaire et un excellent état d'esprit des joueurs, le Club va commencer une énorme "remontana". Point de bonus gagné à Lavaur, victoires à domicile contre Saint Sulpice, Graulhet et Lavaur…; malgré la lourde pénalisation, les rouges et blancs finissent à un point de Graulhet.
Le LSC va quitter la tête haute la Fédérale 1.
2018-2020: une nouvelle période s'est ouverte
Gérer une descente est toujours compliquée et la préparation de la saison 2018-2019 a exigé beaucoup de travail et de psychologie pour relancer la machine LSC.
Au niveau de la Présidence, Francis Lacaze a rejoint Eric Daubriac. Patrick Miquel a accepté de reprendre la direction sportive. Un nouveau staff a été constitué avec des anciens de la maison: Michaël Lebel, Julien Lauvernet, Yohan Marty et Thierry Cartagena. Enfin grâce à un recrutement acharné l'effectif a pu être étoffé.
saison 2018-2019: une saison sans soubresaut
Le LSC se qualifie suite à une 2ème place ex aequo derrière le FCTT.
Malgré une victoire à domicile en 16ème de finale contre Mazamet, l'écart de points ne fut pas suffisant pour préserver la qualification au match retour à Mazamet.
Du côté du pôle jeunes, constitué du rassemblement LSC- US Canton de Saint-Lys- US Sainte Foy de Peyrolières, les résultats de cette entente s'avèrent encourageants et devraient répondre aux objectifs définis en commun par l'ensemble des éducateurs et encadrants.
saison 2019-2020; l'année du centenaire
Grande stabilité à tous les étages; arrivée de quelques renforts pour les séniors, leur effectif s'étant avéré trop juste lors de la saison précédente; montée en puissance du pôle jeunes avec 2 équipes cadets et 2 équipes juniors.
La particularité de la saison est le regroupement dans la même poule (poule 6) des 4 clubs du Gers inscrits en fédérale 2: le FCA, Miélan, L'Isle-Jourdain et Lombez- Samatan. De beaux derbies en perspective.